Depuis quelques années, le "monde" bruit d'affaires alimentaires. On nous parle de pesticides (des résidus), de contamination par des dioxines, de métaux lourds, de danger des additifs, on nous annonce le pire, à chaque minute...
Je propose de penser que les "marchands de peur" sont des salauds !
Car les faits sont bien différents... et, surtout, par le beau temps d'été, je vois les jardins de banlieues ou de campagne pleins de barbecues : nos concitoyens se bourrent allègrement de benzopyrènes cancérogènes... en toute mauvaise foi, puisqu'ils savent parfaitement que ces composés sont déposés par les flammes, et qu'ils sont dangereux. D'ailleurs, ne doit-on pas rigoler (jaune?) quand on entend dire qu'il faut des acides gras très spécifique... mais que l'on ne demande pas au chocolat ce qu'il contient, ne matière de graisse ?
Oui, le véritable scandale alimentaire, ce n'est pas la contamination des aliments (la très grosse majorité sont parfaitement sains), mais la mauvaise foi du public, et la malhonnêteté des marchands de peur.
De même que nous devons revendiquer ( à l'industrie comme aux artisans) des produits sains, loyaux, marchands, nous devrions faire une loi, comme celle de 1905, pour imposer des informations justes, vérifiées, pertinentes, relativisées...
Quel dommage que quelques uns préfèrent "vendre du papier" au lieu de distribuer une information qui fasse grandir les citoyens.
Tiens, une idée positive : et si l'on demandait à toute personne évoquant des "dangers chimiques" (d'ailleurs, danger, ou risque ?) si elle connaît la différence entre composé, produit, molécule ?
C'est cela, le vrai scandale alimentaire : que des individus effraient leurs concitoyens avec des informations qu'ils ne comprennent pas !
Que voilà un sain "coup de gueule" sans pesticide ni additif!
RépondreSupprimerLe problème des "marchands de peur", c'est qu'il y a un véritable "marché" de la peur et que les utilisations erronées du principe de précaution pullulent dans la presse parce qu'il vaut mieux occuper le "bon peuple" a avoir peur (d'abord de l'"autre" mais aussi de tout ce qui l'entoure) plutôt qu'à l'inviter à ces sacrifices que de toute façon nous serons obligés de faire tant il est vrai qu'on ne peut pas indéfiniment vivre à crédit sur le dos des générations futures.
Même chose avec les ondes électromagnétiques !!
RépondreSupprimerMerci Hervé de rétablir un peu la vérité.
RépondreSupprimerje t'invite à venir participer à un mouvement citoyen numérique sur un tout nouveau site d'information à vocation militante et NON commerciale.
www.goutsdusud.fr
à bientôt !