J'en ai assez d'être mis par les circonstances en position négative, même si j'espère toujours que du positif en naîtra.
Allons, ne boudons pas le plaisir de la citation suivante de Tacite, dans sa Germania : la réconciliation des ennemis, l'alliance des familles, la paix se traitent dans des festins ; "Sans doute, parce qu'il n'est pas de moment où les esprits soient plus ouverts aux inspirations de la franchise et à l'enthousiasme de la gloire".
Voilà l'original latin (édition de Henri Furneaux), peut-être un peu moins angélique:
RépondreSupprimersed et de reconciliandis invicem inimicis et iungendis adfinitatibus et adsciscendis principibus, de pace denique ac bello plerumque in conviviis consultant, tamquam nullo magis tempore aut ad simplices cogitationes pateat animus aut ad magnas incalescat. Tac. Germ. XXII
"Mais on discute lors des banquets de la réconciliation entre ennemis, des fiancailles des jeunes gens, de l'élection des chefs, tout aussi bien que de la guerre et de la paix, tant il n'est pas de moment où l'esprit est plus porté à délibérer ouvertement ou à s'échauffer pour la gloire."
Et si on lit Tacite, on voit qu'il précédait cela de remarques sur la forte propension des germains à boire de leur bière plus que de raison et à se quereller lorsqu'ils étaient ivres au point de se blesser ou de se tuer.
Il dit même que "passer sa journée et la nuit à boire et à manger n'est pas entre eux considéré comme honteux".
Attention: coquille à franchise.
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