Oui, les progrès techniques posent la question de la place de l'être humain, dans la production... et l'histoire de Jacquard,avec ses métiers à tisser, est terrible : alors qu'il voulait supprimer le travail des enfants, il mit Lyon au chômage!
De même, si des sondes à ultrasons font des émulsions, si le "pianocktail" s'introduit dans les cuisines, faisant toutes les sauces imaginables d'un clic, où sera le cuisinier?
Je ne crains rien pour lui (ou elle), parce que la cuisine, ce n'est pas d'abord de la technique.. mais d'abord de l'amour que l'on donne à ceux que l'on reçoit, pour qui l'on cuisine.
Du coup, je viens de me souvenir d'un texte que j'avais écrit à ce sujet, et que je mets immédiatement sur mon site (http://sites.google.com/site/travauxdehervethis/Home/pour-en-savoir-plus/des-articles).
Très bonne année!
La machine est un outil:il revient a l'homme de l'utiliser pour le mieux ou pour le pire.
RépondreSupprimerCe n'est pas la faute de Jacquard si les Lyonnais furent amenés au chômage,mais c’est la faute des authorités de l’epoque qui ne furent pas capables d’exploiter la nouvelle invention au profit de la societé.
De même,les sondes ultrasoniques,les fours a micro-ondes et toute la batterie d'une cuisine moderne ne peuvent rien faire sans le cuisinier qui les utilisera,car la machine ne sait pas faire la cuisine.Même si,un jour,il se trouve une machine qui pourra preparer un plat sans la presence d'un etre humain pour la manipuler ou la surveiller,ce sera toujours un etre humain qui l'aura programmee....
PS.J'ai deja lu la traduction en Grec de votre livre "Gastronomie moleculaire".C'est une oeuvre tres interessante mais a mon avis,elle s'addresse a des lecteurs qui ont deja une certaine connaissance en chimie-et plus specialement en chimie alimentaire,ce qui n'est pas toujours le cas (surtout en Grece).