Un paradoxe : alors que n'importe quel drame fait sortir des salles entières de cinéma en larmes, alors que les salles d'opéré sont pleines de mélomanes chavirés, nos salles de cours, dans les établissements d'enseignement, laissent les étudiants de marbre.
Pourtant, il est largement admis que les professeurs doivent se donner, autant que des acteurs, pour faire passer les matières ; il est largement admis qu'il faut faire vivre la classe pour que les prétendus apprenants apprennent!
Et si l'on avait tout faux? Et s'il fallait d'abord faire rire, pleurer, mettre en colère... les élèves? Rires, c'est facile : le moindre calembour proféré au milieu d'une démonstration mathématique a le cocasse nécessaire (interrogeons-nous d'ailleurs sur ce cocasse). Pleurer? Quel enseignant a déjà réussi ce tour de force? Je veux dire évidemment : pleurer d'émotion, pas d'humiliation ni de coups!
Et les autres sentiments : quel enseignant a réussi à les faire naître au milieu de son cours de chimie, de physique? Comment? Pourquoi?
Ne devrions-nous pas commencer la nouvelle année par un enseignement enfin renouvelé?
Effectivement ce serait une vrai révolution pour l'enseignement que de voir des pleines salle de cours se vider avec une effervescence comparable à celle provoqué par un spectacle ou un bon filme.
RépondreSupprimerJe pense que pour cela, l'enseignant doit s'intéresser à ses élèves d'aussi près qu'à ses cours (ou presque...) afin de pouvoir cibler ses sujets.
Il doit aussi s'ouvrir a eux, laisser parler un peu l'homme avant le prof.
Pour moi, il est important d'accepter de "sacrifier" une partie du cours à re-captiver l'attention, celui-ci ne pourra en être que plus efficace.
En bref tout un jeu de scène est nécessaire au déroulement d'un "bon cours".
Ah! vivement les enseignant-comédiens jouant des cours a suspense!