tag:blogger.com,1999:blog-4718885338718625934.post3815545304058321633..comments2024-03-21T18:00:09.827+01:00Comments on Hervé This: Marc JuliaHerve This vo Kientzahttp://www.blogger.com/profile/17568888847661009680noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-4718885338718625934.post-81086768608405848962010-11-29T15:41:44.504+01:002010-11-29T15:41:44.504+01:00Anonyme...
Gentillesse ? Jamais ce mot ne me sera...Anonyme...<br />Gentillesse ? Jamais ce mot ne me serait venu à l'esprit,il avait sans doute profondément changé depuis 1971...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4718885338718625934.post-27442830274379911262010-10-26T11:46:20.603+02:002010-10-26T11:46:20.603+02:00Marc Julia était avant tout un profond humaniste, ...Marc Julia était avant tout un profond humaniste, un homme d'une intelligence prodigieuse, un être lumineux et d'une gentillesse incroyable...<br />Caroline Julia.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4718885338718625934.post-90167109403571736832010-07-01T11:57:41.152+02:002010-07-01T11:57:41.152+02:00Cher Monsieur,
Une partie de votre billet laisse ...Cher Monsieur,<br /><br />Une partie de votre billet laisse penser que Monsieur Julia n'était préoccupé que par les "choses de l'esprit", et que peu concerné par ce que vous qualifiez de "poussières". Rien n'est plus faux. J'ai travaillé avec lui pendant près de vingt-cinq ans, et je peux attester qu'une victoire de l'équipe de France de rugby dans le tournoi des cinq nations, plus encore celle de football lors de la coupe du monde de 1998, le réjouissait à un point que vous ne pouvez imaginer. Je crois pouvoir affirmer qu'il aimait profondément la France, qu'il souhaitait la voir rayonner, et ceci quel que soit le domaine. Pour la chimie, par exemple, il n'a jamais publié dans un "prestigieux" journal américain, privilégiant presque toujours le "Bull. Soc. Chim."; journal que beaucoup de nous négligeaient, voire dénigraient, et que lui, bien au contraire, souhaitait voir occuper les premiers rangs. Sa devise était que pour rivaliser avec "les autres", il fallait publier en anglais dans un journal français; cette position bien tranchée, comme toutes les opinions qu'ils exprimaient, a cependant évolué lorsque les journaux européens sont apparus, mais, là-encore, son grand souci était que "la France" ne soit pas réduite à la portion congrue lors de la fusion ayant conduit aux "European Chemistry Journals". Je n'ai, hélas, pas eu l'occasion de le rencontrer ces dernières années et de parler avec lui de cela mais j'imagine très bien de ce qu'il devait penser du célèbre facteur h et de son utilisation dogmatique, telle qu'on la pratique aujourd'hui, dans le calcul de la valeur des chimistes! - Nos autorités de tutelle devraient d'ailleurs méditer là-dessus: avec un tel facteur, il n'est même pas sûr qu'il eut été nommé professeur d'Université!<br />Mes remarques précédentes valent pour son implication constante, extraordinairement forte, dans la recherche industrielle. Il voulait que la France occupe les premiers rangs dans tous les domaines, "qu'on ne se laisse pas bouffer par les autres", comme il disait!<br />J'ajouterai, pour mettre fin à mon commentaire (j'aurai tellement d'autres remarques à faire sur sa personnalité, mais ce n'est pas le lieu pour cela), qu'il n'avait pas de mépris pour les choses, ou les gens simples. Ce qui l'exaspérait, c'était la médiocrité, ce qui est bien différent.<br />Très cordiales salutations.<br /><br />Daniel Uguen (uguen@chimie.u-strasbg.fr)Anonymousnoreply@blogger.com