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jeudi 8 décembre 2022

 Le directeur, le président, sont responsables des situations catastrophiques qui se présentent sous leur direction, sous leur présidence



Je sors d'une discussion à propos de direction, de présidence.
Dans cette discussion, j'ai proposé des idées simples et juste : si un organisme est défaillant quand il est dirigé ou présidé, la responsabilité de la défaillance en incombe entièrement au président ou directeur.

Un point,  c'est tout.

On a beau arguer des circonstances difficiles,  des contingences imprévues, et cetera, je propose de ne pas oublier que le directeur, le président, qui ont accepté leur charge ont également accepté de l'effectuer dans les conditions qu'ils connaissaient (ou auraient dû connaître), et qu'ils ont  l'entière responsabilité des résultats, soit en bien, soit mal.

J'insiste : on ne pourra jamais exonérer ces personnes  de catastrophes qui ont lieu sous leur direction, sous leur présidence.

Si catastrophes il y a, de telles personnes doivent être désignés comme médiocres du point de vue de la direction, de la présidence.

Après tout, ces personnes se seraient tapé sur la poitrine, auraient été honorées, si les résultats avaient été bons ; elles doivent donc être sanctionnées en cas de désastre. Avec des droits, il y a des devoirs et vice et versa

D'ailleurs, je termine en rappelant que l'on peut faire une différence entre des obligations de moyens et des obligations de résultats.
Pour un médecin, il n'y a qu'obligation de résultats : on ne sauve pas les vies quand elles ne sont pas sauvables.
Mais pour un étudiant qui passe un examen, il y a obligation de résultats.

Et pour un directeur ou un président, également : obligation de résultats !

mardi 27 octobre 2020

De... l'information ?

 
De l'information ? Ne soyons pas naïf  : il y a ceux qui donnent, et ceux  qui reçoivent. 

Ceux qui émettent : pourquoi le font-ils ? quelle est leur intention ? pourquoi ont-ils choisi d'émettre un message plutôt qu'un autre  ? 

 

Ces questions doivent être posées avant que nous n'acceptions de recevoir des messages... et cela serait bon qu'elles soient présentées dès l'école.
Car on ne doit pas oublier que les émetteurs ont souvent bien décidé, s'ils ont quelques compétences, non seulement ce qu'ils voulaient délivrer, mais aussi la façon d'émettre ce qu'ils ont décidé d'émettre, et qu'ils ont anticipé l'effet de leur message sur leurs interlocuteurs.
Bien sûr, il y a des émetteurs moins compétents que d'autres, plus simplets, mais quand même, nous aurions lieu de nous méfier de ce que nous recevons.
Oui, qu'il s'agisse d'articles de journal, d'émissions de radio, d'émissions de télévision, nous devons apprendre à nous interroger sur les objectifs de ceux qui prétendent de donner des "informations". Et il y a lieu d'être particulièrement circonspect quand ceux qui émettent prétendent que les informations délivrées sont "neutres", "factuelles". 


Mais on m'a compris, et je n'insiste pas. Je conclus rapidement en recommandant le visionnage, encore et encore, de cet épisode du merveilleux film "Le président", ou Jean Gabin, qui joue le président du Conseil, fait  un beau discours... auquel assistent deux journalistes ; après le discours, il y a un échange, et la décision est prise non pas de relater le beau discours du président du Conseil... mais l'intervention réactionnaire du minable auquel le président du Conseil avait répondu.
Bien sûr, c'est une fiction... mais, vraiment ?  

mercredi 29 août 2018

Des présidents à toutes les pages

Les institutions sont parfois aveugles, notamment quand leurs documents de communication montrent des photographies du président (ou du directeur, du directeur général, que sais-je) à toutes les pages : en visite en France, en visite à l'étranger, à gauche, à droite, devant, derrière, souriant, sérieux, avec quelqu'un, seul... On ne voit que lui, et cela en devient ridicule.
Ces institutions ne se rendent-elles pas compte que la répétition, disons le bégaiement, est bien faible ? Ne voient-elles pas que, voulant faire plaisir à leurs dirigeants, elles se discréditent entièrement ? Le moi est haïssable, dit-on justement, et l'étalage d'égos minables ne pallie pas l'insuffisance... révélée par cette pratique.
Bien sûr, en étant charitable, on pourrait observer que, parfois, le président (respectivement directeur, directeur général, etc.) est effectivement très actif, mais cet homme (ou cette femme !) ne serait-il (ou elle) pas plus habile de mettre en avant le groupe ? Ceux et celles qu'il a promu ne lui seraient-ils pas reconnaissants, ce qui semble plus "durable" ?
Mais je ne suis guère charitable, et je trouve en réalité honteuse, et bête,  la pratique que je discute ici. Cela ne m'empêche pas de dormir, mais je propose à mes amis de s'alerter de la chose, quand les institutions nous tiennent à coeur, et de la dénoncer, en vue de mettre mieux en valeur leurs institutions.